Les principales banques centrales acceptent désormais d’intégrer parmi leurs responsabilités des objectifs comme la réduction des inégalités ou le combat contre le changement climatique. Plutôt que de s’en tenir à leur mission traditionnelle, elles prennent davantage en compte les préférences collectives. Audace bienvenue, mais il serait préférable d’amender explicitement leur mandat plutôt que de laisser des responsables non-élus décider seuls comment leurs missions doivent évoluer. La chronique de l’économiste Jean Pisani-Ferry pour Terra Nova, qui analyse chaque mois les grands enjeux de l’actualité européenne et internationale.